psychologie

La résilience : est-ce une alternative pour se reprendre du stress post-traumatique ?

Par blouse1 , le avril 15, 2023 - 4 minutes de lecture
Résilience

Les troubles du stress post-traumatique font leur apparition lorsqu’on est témoin d’un événement particulièrement traumatisant ou lorsqu’on en est victime. L’incapacité de récupérer suite à un fait perturbant peut entraîner un sentiment d’inconfort. En cas de stress post-traumatique, les cauchemars et les flashbacks sont répétitifs, avec un état d’anxiété ou une humeur dépressive. La résilience reste une excellente façon de se reconstruire après le traumatisme subi. Focus sur l’essentiel à savoir à propos de ce processus !

La résilience : qu’est-ce que c’est ?

La résilience est l’aptitude de se reprendre après avoir fait face à un stress post-traumatique. Ce concept de psychologie fait allusion aux capacités et compétences des individus à tenir face à diverses situations embarrassantes comme : la maladie, le handicap et tout évènement traumatisant. À travers la résilience, il est possible de sortir indemne d’une épreuve qui n’est pas facile à gérer.

Le concept de résilience a fait son apparition dans les années 1940 et fut l’œuvre des psychologiques Américains. Depuis peu, il a pris une nouvelle dimension grâce à Boris Cyrulnik, un neuropsychiatre et psychanalyste français. Selon ce dernier, une victime sera parfaitement en mesure de se développer et de se reprendre suite à un traumatisme, en dépit du fait qu’elle soit dans un cadre délabrant. Pour entamer le processus de résilience, l’aide d’un psychiatre peut s’avérer déterminante. Il est même possible de suivre des Cours sur la résilience afin d’en apprendre davantage sur les différents rouages du concept.

Quels sont les traits caractéristiques de l’individu résilient ?

Le concept de résilience est assimilable à deux types de situations. Le premier cas concerne les individus à risques qui parviennent à se développer sans dégâts psychiques et qui s’intègrent aisément dans la société, quelles que soient leurs conditions de vie familiale. Le second cas concerne les adultes et les enfants qui se reprennent après avoir été confrontés à des faits traumatisants. D’après le Dr Boris Cyrulnik, qu’importe son âge, l’individu résilient est capable d’être autonome et efficace dans ses rapports environnementaux. Il dispose d’une bonne capacité d’adaptation et se trouve capable d’improviser et de planifier.

Quid du fonctionnement de la résilience

La résilience est un processus qui fonctionne en deux temps. Le premier timing concerne le traumatisme. À ce moment, l’individu développe une résistance face à la désorganisation psychique, grâce à un processus de défense lui permettant notamment de s’acclimater à la réalité. Le second temps est celui de l’intégration du choc et de la réparation. Suite à l’agression subie lors du traumatisme, il y a une restauration constante des liens et une réédification. La résilience devient de plus en plus envisageable, lorsque l’individu retrouve sa capacité d’espérer.

Un processus impliquant les liens affectifs

Selon le pédopsychiatre Antoine Guédeney, la relation avec les proches pèse dans le processus de résilience. L’aspect affectif impacte le processus dans la mesure où les individus pouvant compter sur les affections et le soutien de leurs proches seront plus habilités à passer l’éponge et se reprendre après un traumatisme. L’intervention d’une tierce personne, un tuteur pour les enfants, un professionnel ou un enseignant rend également plus opérante la résilience. Le Dr Boris Cyrulnik évoque d’ailleurs ce paramètre en parlant de : « tuteurs de résilience » !

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